jeudi 17 avril 2008

Perdre un pari

Je suis relativement gambler de nature. Entre autre, j'adore le poker. D'ailleurs, j'ai suivi avec avidité le fabuleux parcours de Maxime Villemure au EPT de Monte Carlo aujourd'hui, une superbe 3ième place. Toujours est-il que j'aime parier, prendre des risques. Participer à un pool de hockey rehausse infiniment mon intérêt pour les séries de hockey. Prendre une petite mise-o-jeu une fois de temps en temps, c'est plaisant.

J'ai pris un pari dernièrement que j'ai perdu. Un cas classique de "t'es pas game" où la personne que j'ai mis au défi l'a relevé, m'obligeant ainsi à subir conséquence. Voilà donc, pour respecter ma partie de l'entente, je dois mettre sur mon blog la chose la plus quétaine que j'ai jamais écrit de ma vie. Le but est que vous riez solide de moi en commentaires, beurrez en épais, ça fait partie du deal. Comme je l'ai souvent dit, j'ai le dos large.

L'éternel Voyageur

Vents et marées, nombre de jours, j’ai contrés
Afin d’oublier le vide qu’est mon existence.
Foulé a mon pied, le sol de maintes contrées
Purifiant mon esprit de sa profonde véhémence.

J’ai touché l’oriental horizon au soleil levant,
Embrassé les sommets des Alpeux monts,
Mais du paradis mon cœur ne fut aussi avoisinant
Que lorsque de tes bras je fus digne compagnon.

J’ai scruté les étoiles du nocturne ciel arctique,
Contemplé le plus sublime des divins diamants,
Pourtant, pour reproduire l’éclat de tes yeux magnifiques,
D’outil Le Créateur semble cruellement exempt.

Dans un effervescent volcanique cratère baigné j’ai,
Surplombé d’un soleil amazonien sans remord
Mais je restais glacé car rien ne peut combler
La chaleur que ton sourire procurait à mon corps.

Le chant, j’ai entendu, de sirènes mélancoliques,
Le murmure d’un exotique pinson au matin,
Nul à mes oreilles n’est aussi séraphique,
Que ta voix douce comme le vierge satin.

J’ai caressé, fraîchement éclose, une rose indienne,
Effleuré la plus pure des asiatiques rouges soies,
Cependant rien n’approche la douceur sereine
De tes lèvres qui autrefois me firent pantois.

Du levant au couchant, j’ai foulonné quantité de rivages
Espérant voir ce qui de mon bonheur causait défaillance
Mais après que s’eurent lentement écouler les paysages
Je découvre ce qui me terrassait : ta triste absence.

Je relis ça et repense à ma, par moment, douteuse jeunesse. Je profite de l'occasion pour lancer un gigantesque T'ES PAS GAME à toute la blogosphère afin que vous fouilliez et sortiez vos pires affaires quétaines et langoureuses, il n'y a pas de gène et d'orgueil. Je pense qu'on pourrait en rire un bon coup.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est pas humiliant du tout comme conséquence. C'est des paris de mou

Le Tapageur Silencieux a dit…

@anonyme: Fucking shit que c'est humiliant! C'est tout l'orgueil masculin qui est bafoué.

KattyKane a dit…

Ben moi je vais t'avouer que j'aimerais bien mieux avoir écrit quelque chose comme ça, qui n'es pas SI quétaine que ça, que d'avoir jamais rien écrit, comme c'est mon cas!

Sincèrement, j'adorerais être capable d'écrire comme ça, ou d'écrire des chansons. Mais j'ai jamais été capable...

Alors à la place d'être humilié, tu devrais être fier d'être capable d'écrire comme ça... c'est pas donné à tout le monde!!

;)

Josiane a dit…

AHAHAHAHAHAHAHAHAHA

Merci pour ce bijou de quétainnerie!!!

Qui est la chanceuse aux lèvres SI DOUCE à qui tu as écrit ce powème!!

voyance a dit…

Je trouve ton blog très intéressant, tu donnes d’excellents conseils .

Julia a dit…

Votre site est merveilleux et diversifié. Étant invalide et insomniaque je suis toujours occupé grâce à vous.
Bonne continuation !

Voyance en ligne