mardi 29 avril 2008

Vent de fraicheur

Avez vous eu vent des dernières nouvelles? La fin de l'année arrive à grand vent, plutôt encore que ce vendredi et ça coïncide avec une vente de garage où je vendrai mes films de Ven Diesel. Qu'il y ait vent de 0 ou 12 sur l'échelle de Beaufort, j'aurai le vent dans la poupe et les célébrations iront bon train. Pas de plan précis, je me laisse bercer par le vent. Nous serons sans doute plusieurs à célèbrer, l'important c'est qu'un max viennent, qu'il arrive tel coup de vent ou qu'il soit du type a laisser échapper un vent, le vent sera à l'optimisme et chacun aura vent favorable. Que les festivités soient communes, infiltrez vous tel vent coulis. Tous, nous louvoierons au plus près du vent.

En bref, il faudra mettre flamberge au vent sans réfléchir. Il faudra que bière et fort soient au rendez-vous car petite pluie abat grand vent. Le plaisir sera présent contre tous vents et marées. Ah cette fin de session, qu'elle apporte musique! Dust in the Wind de Kansas, Wind of Change de Scorpion, The Wind de Cat Steven, Wind It Up de Gwen Stefani, Sous le vent de Garou ainsi qu'Écoute le vent de Richard Anthony. Malgré la joie ambiante, il sera important de rester calme, ne sert à rien de semer vents pour récolter tempêtes! La fin d'une session c'est "THE main event", personne ne peux vous demander "Quel bon vent t'amènes?".

Bonne fin de session à tous, un dernier petit coup et c'est fini. Et pour les plus vieux, c'était le bon temps n'est-ce pas??

(Il est temps que ça finisse, je commençais à hyperventiler et à me perdre à tout vents avec des conneries...)

lundi 28 avril 2008

Gala Artisssssss

J'ai écouté le gala Artis hier, j'aime bien François Morency, je n'avais pas trop le goût de me creuser les méninges et le panel d'invités à Tout le monde en parle me semblait assez anémique. J'ai donc syntonisé TVA 8 heures venu. Le tout commence avec une intro qu'il me semble avoir vu 30 fois dans les cinq dernières années. Montage rétrospectif de nos "belles" années télévisuelles, de la grosse nostalgie sale! Quelques numéros musicaux, Robert Charlebois rock TELLEMENT. Un numéro d'introduction un peu ordinaire du remplaçant du grand blond qui sentait le manque d'inspiration ou bien le malaise après la fraîche mauvaise nouvelle de la fermeture de la salle des nouvelles de TQS. Probable que plusieurs de ses jokes étaient devenus déplacées, compréhensible. J'aime qu'on montre Guy A. Lepage dans la foule quant la musique joue, il est autant de le rythme, naturel de la figure et à l'aise que Martin Matte chevelu ou Éric Lapointe sobre.

Et puis ça commence...

Comme l'an dernier (dieu que je n'apprends pas de mes erreurs), j'ai l'impression d'assister à une pub de 3 heures de long de TVA et ses divers produits. Je comprends bien que c'est le public qui vote mais j'ai l'impression que les seuls personnes qui ont suffisament de temps ou d'intérêt pour voter se résument à 48 matantes de Longueil qui tripent solide sur Charles Lafortune. Sans surprise, le gars qui anime Salut Bonjour a reçu son nanane, Éric Salvail a été félicité pour sa job d'animateur à Dieu Merci où on le voit à l'écran 10% du temps et Denis Lévesque a remporté le prix pour la meilleure émission d'affaire public. En effet, il semble que ses entrevues avec des frères et soeurs qui se marient, des sosies de vedettes et Roger Normandin aient su gagner le coeur du public... Il succède ainsi à Paul Arcand qui l'avait emporté l'année dernière pour une émission de 60 minutes contre des animateurs d'émissions hebdomadaires. Il y a même eu une catégorie ex-æquo. En effet, d'un candidat de TVA dans une même catégorie, des grosses vedettes, que faire?? Partager les honneurs évidemment.

Content au moins que Patrick Huard ait gagné, son show, Taxi-022, est un pur délice et du génie à l'état brut, quant à moi.

Et puis il y a eu la fille des sports de Salut Bonjour qui a gagné une fois de plus. Quel marde... C'est vraiment là que le gala perd toute sa crédibilité. On ne me fera jamais avalé que c'est elle la figure marquante du sport en télé. Pierre Houde, que je trouve somme toute ordinaire, mériterait bien plus reconnaissance pour la besogne qu'il abat tant à la Formule Un qu'au hockey. Et que dire de Sophie Thibault qui l'a une fois de plus emporté et qui a cru bon de nous rappeler pour la Xième fois qu'elle est ben bonne parce qu'elle est la première femme qui anime un 22h de semaine et tout le tralala. Pour ma part, Jean-Luc Mongrain méritait le titre all the way. Il est réellement un des vrais intellectuels du Québec à mon avis et ses apparitions récentes dans divers médias me l'ont rappelé.

Charles Lafortune et Guylaine Tremblay ont raflé le plus "gros" prix, celui de personnalité de l'année dans leur sexe respectif. J'ai l'impression qu'ils pourraient vivre 1 an dans une grotte et ils l'emporteraient l'an prochain...

Le meilleur moment de la soirée? Lucie Laurier qui semble prendre froid ou je ne sais trop.

En bref, un beau gros party de l'empire PKP où l'on se claque le dos et on se congratule mutuellement avec des prix bidons en se trouvant bien bon. Mais malgré tous les beaux discours, ils doivent quand même le savoir un peu, les artistes, que ces trophées là, ils reviennent bien plus à leur antenne, à toutes les revues à potins de l'Empire qui les font voir massivement. Tard le soir, quand ils regardent leur statuette en haut de leur foyer, le savent-ils au fond qu'elle ne vaut pas grand chose?

La question du jour: Si Le Tapageur animait Salut Bonjour, gagnerait-il un Artis? Oui ou oui? Et si un cactus animait Salut Bonjour, même réponse?

S'abreuver à la source bouetteuse du savoir

J'en ai parlé dernièrement, j'ai commencé à travailler dans une usine de pain la fin de semaine et il semblerait bien que j'y travaillerai 40 heures/semaine durant l'été. Je fais actuellement partie de l'équipe de salubrité, un groupe de jeunes de 16 à 22 ans où l'on retrouve d'hétéroclites personnages alternant mystère et éclatante stupidité. Pour l'instant, j'analyse, observe, écoute. J'essaie de saisir les mécanismes de raisonnements particuliers, cerner les personnes avec qui je bosse. J'essaie surtout de me coller le plus possible aux personnes qui présente lumineuse lucidité dans cette pénombre de connerie.

Jusqu'à présent, c'est implacable, c'est majoritairement des mongoles. Jeunesse et insolence ne saurait excuser la quasi entière absence de réflexion. Je m'adapte, m'exprime monosyllabement et saupoudre mes phrases de rire bien gras doubler de vagues regards. Je passe incognito, je mets mon cerveau à off, au fond, c'est très drôle.

Ne me reste plus qu'à participer à l'humour collectif qui consiste entre autre à se peter mutuellement dans la figure, roter à se rompre la gorge dans l'intercom et me tâter le pénis en m'écriant "Moi j'ai un OSTI de shaft" ou "Tu veux voir quelque chose de propre?". Disons que j'en suis pas encore là.

Je suis quelqu'un qui déteste demander de l'aide. Profondément orgueilleux et fier (mettons), j'ai assez de doigts dans une main je crois pour compter le nombre de fois où j'ai demandé de l'aide à un enseignant directement. Je tiens à surmonter les problèmes par moi-même. Je suis aussi quelqu'un pour qui il est important de faire son boulot comme il faut. Quand quelqu'un me paie, j'ai un feeling de redevance, de nécessité de faire une job correcte et honnête.

Ainsi, je n'ai pas le choix, vu que je connais fuck all dans le monde usinier de la salubrité, je suis constamment en train de quêter des infos à mes comparses de travail. Je m'enquiers à savoir si je fais la bonne chose, si c'est suffisamment lavé, sur le fonctionnement de divers appareils. Très souvent, je me fais regarder comme si j'étais le dernier des ATTARDÉS. On me juge avec la même allégresse qu'on le fait avec les participants de télé-réalité. Je me fais répondre avec un ton de power mépris ou par un rire synonyme de "Jambon". Je collecte l'info et repars ensuite me cacher en boule dans les mélangeurs à pâte en songeant à mon inculture.

Bref, je quête des informations à des semis retard qui se paient ma tête. Pas facile la vie de chop de Pain!!

samedi 26 avril 2008

Bébelles de fin de semaine #8

Occupé ces derniers jours alors que je saisis un peu mieux pourquoi l'on dit qu'Actuariat est un programme intense, je n'ai pas posté depuis un bout. Vous saurez m'excuser, je l'espère. Je ferai bien un compte rendu des derniers jours pour vous parler de ma fatigue autant physique que mentale qui atteint des sommets quasi inégalés. Pour l'instant, un peu de détente est de mise.

Will it blend, un genre de classique youtubien où un étrange savant met à l'épreuve son blinder avec des objets les plus inusités les uns que les autres. Voici, entre autre, Chuck Norris. Will it blend? That is the question...

Un sympathique site qui ne manquera sans doute pas de gruger une partie de votre temps puisque vous essayerez plein de nouvelles combinaisons sympathiques et commencerez à envoyer des messages à tous par voie animale. Découvrez par vous même ICI.

J'aime la guitare électrique et la musique classique. Un vidéo mythique de youtube, la plupart d'entre vous l'avez surement déjà vu, toujours plaisant à entendre. Canon D de Pachelbel interprété avec une touche... électrique.

Dans la lignée de ces jeux qui rendent un peu addict, le dernier en liste, pour ma part, est Turbo Turtle. Mon plus haut score? 15 475. Je me sens prenable, il faut que j'augmente ça bien vite!

mardi 22 avril 2008

Théorème #4

Parce qu'il faut cueillir le savoir peu importe où il est offert, j'écoute parfois les discussions de personnes qui m'avoisinent. Que d'informations aujourd'hui:

Gars 1 : Moi je dis que de regarder des vidéos de lesbiennes c’est utile en criss. On check comment elle se donne du fun, elles connaissent ça après tout.

Gars 2 : Et c’est quoi tes conclusions?

Gars 1 : Les tits man, les tits

lundi 21 avril 2008

Summer Love

C’est officiellement débutée, la période de gestation bat son plein au Québec et partout, les signes ne mentent pas. Les plus dégourdies femelles ont sorti leurs plus courtes jupes et leurs plus resplendissants atours tandis que les mâles à testostérone désormais incontrôlable sortent leurs muscles des beaux jours en scrutant avidement les environs à la recherche d’une moitié avec qui ils pourront participer à de printaniers échanges de fluides aux rythmes des poussées hormonales caractéristiques de ce moment de l’année.

Vous le remarquez sans doute dans votre entourage ou le ressentez peut-être vous-même, célibataire que vous êtes. Probable que vous soyez actuellement mû par un profond besoin d’être en couple, épreint d’une jalousie envers les gens de votre entourage qui partagent leurs quotidiens avec une autre personne ou même en constante érection.

Les gens semblent prêt à fucking tout pour être en couple et ne pas passer au travers du printemps et l’été seul. Une majorité de célibataire tombe sur le cruise control de façon intense, les critères de recherche sont élargis un max et on semble prêt à sacrifier mers et mondes pour avoir quelqu’un avec qui aller au ciné-parc, manger de la crème molle, être emmitouflé autour d’un feu de camps et faire d’estivales galipettes. Louable? Peut-être. Étrange? Quand même…

Au fond, c’est compréhensible qu’après d’arides hivers, la libido bourgeonne et les hormones se réveillent en même temps que les mouches. Les rapprochements sont facilités, on assiste à tonnes de match sous fond de I wanna hold your hand des Beatles. Bien que quelques durables couples sont exceptions qui confirment la règle, une forte proportion de ces summer loves prendront fin aussi rapidement qu’apparu, un peu comme une érection d’homme de 60 ans (parallèle douteux, je tenais à ploguer le mot érection 2 fois, c’était un défi personnel dans la lignée des hauts sommets d’excellence que je veux atteindre).

Maintenant, le plaisir dans tout cela, c’est de jouer aux entremetteurs. Pour un potineur semi avoué tel que ma personne, c’est période de manne. Tel catalyseur qui crée des bonding en réaction chimique, le but est de créer effervescence. Souvent suffit une petite rencontre subtilement arrangée, donner l’adresse msn à un et à l’autre disant que l’autre souhaitait prendre contact, un peu de motivation et la fièvre du printemps fait le reste du boulot. Les gens ont BESOIN d’être en couple.

Et le Tapageur dans tout ça? Un summer love à vie, quelques semaines avant mon bal de finissant, secondaire 5. Pas de réelles relations sérieuses à mon actif, les hormones du moment font ravage, s’ajoute le fait que couples se créent de partout autour de soi comme deal de coke latin en Miami et vous avez la une recette pour un peu de fornication avec la relative première venue. Je m’embarque là-dedans, la fille dit « qu’elle m’aime » après 2 jours, je capote en TABARNAC. On a rien à se dire, autant de points en commun que Michel Bergeron et mère Thérésa, elle a autant de culture que parcelle de terre du Sahara, je suis confu sur ma motivation à avoir embarqué dans ça. Le bal arrive très vite, je suis vraiment pas à l’aise, je ne veux pas gâcher ce genre de moment qui arrive une fois dans une vie. Finalement, je romps sur msn… Comme une fucking merde… je me disais que comme 70% de nos conversations avaient eu lieu là… enfin. Bref, je suis une couille à summer love.

C’est pourquoi, à moins de trouver THE demoiselle, je ne risque pas d’embarquer dans la parade. Je serai cependant spectateur, c’est tellement plaisant.

dimanche 20 avril 2008

Le verbe jouser

J'écoutais la radio AM en revenant de mon hockey cosom. Les amateurs maniaco-dépressif du Canadiens y allaient de leurs plus pessimistes et funèbres prédictions l'un après l'autre. Il y avait une constante: le verbe jouser.

-Les joueurs jousent pas avec intensité Martin.
-C'est sur que les Bruins jousent du gros hockey.
-Le Canadiens peut pas espérer gagner s'ils jousent de même.

Il est temps que le verbe jouer revienne à la mode je crois...

Ces moments uncools

-Entrer dans ta voiture avec des chummys et avoir les Backstreet Boys dans le tapis parce que tu as laissé ta radio à un poste douteux.
-Parler à une fille pendant un bout pour réaliser qu'on avait la fermeture éclair ouverte de façon béante.
-Voir une fille au loin quand on se promène en voiture, se dire qu'elle a l'air cute, pour finalement réaliser que c'est un HOMME.
-Parader devant tout le monde parce que Canadiens mène 3-1 pour le voir se faire remonter 3-3...
-Se lever en retard, prendre une douche ultra rapide à l'eau froide parce que plus d'eau chaude, prendre un déjeuner dégueux en 3 bouchées pour réaliser qu'on est toute fucké dans le défilement des jours et qu'on ne travaille pas ce jour là.

vendredi 18 avril 2008

Le 7e art

Je lis beaucoup de livres mais ma culture est relativement déficiente lorsque vient le temps de parler cinéma. Trop peu souvent, je m'installe seul avec un film que j'ai loué au club vidéo. Résultat: 90% des films que j'ai vu dans les dernières années le furent au cinéma avec des amis. Je suis donc très cultivé en films américains, comédies de coup de pied dans les couilles et seins dénudés de jeunes demoiselles. Je suis cependant ignorant lorsque vient le temps de parler de films intelligents, avec un message, vraiment intéressant.

C'est donc pourquoi je lance un appel à tous. Live là, sans plus de préambules, votre top 3 de meilleurs films EVER, tous genres confondus. Je vais faire un rattrapage cet été.

jeudi 17 avril 2008

Perdre un pari

Je suis relativement gambler de nature. Entre autre, j'adore le poker. D'ailleurs, j'ai suivi avec avidité le fabuleux parcours de Maxime Villemure au EPT de Monte Carlo aujourd'hui, une superbe 3ième place. Toujours est-il que j'aime parier, prendre des risques. Participer à un pool de hockey rehausse infiniment mon intérêt pour les séries de hockey. Prendre une petite mise-o-jeu une fois de temps en temps, c'est plaisant.

J'ai pris un pari dernièrement que j'ai perdu. Un cas classique de "t'es pas game" où la personne que j'ai mis au défi l'a relevé, m'obligeant ainsi à subir conséquence. Voilà donc, pour respecter ma partie de l'entente, je dois mettre sur mon blog la chose la plus quétaine que j'ai jamais écrit de ma vie. Le but est que vous riez solide de moi en commentaires, beurrez en épais, ça fait partie du deal. Comme je l'ai souvent dit, j'ai le dos large.

L'éternel Voyageur

Vents et marées, nombre de jours, j’ai contrés
Afin d’oublier le vide qu’est mon existence.
Foulé a mon pied, le sol de maintes contrées
Purifiant mon esprit de sa profonde véhémence.

J’ai touché l’oriental horizon au soleil levant,
Embrassé les sommets des Alpeux monts,
Mais du paradis mon cœur ne fut aussi avoisinant
Que lorsque de tes bras je fus digne compagnon.

J’ai scruté les étoiles du nocturne ciel arctique,
Contemplé le plus sublime des divins diamants,
Pourtant, pour reproduire l’éclat de tes yeux magnifiques,
D’outil Le Créateur semble cruellement exempt.

Dans un effervescent volcanique cratère baigné j’ai,
Surplombé d’un soleil amazonien sans remord
Mais je restais glacé car rien ne peut combler
La chaleur que ton sourire procurait à mon corps.

Le chant, j’ai entendu, de sirènes mélancoliques,
Le murmure d’un exotique pinson au matin,
Nul à mes oreilles n’est aussi séraphique,
Que ta voix douce comme le vierge satin.

J’ai caressé, fraîchement éclose, une rose indienne,
Effleuré la plus pure des asiatiques rouges soies,
Cependant rien n’approche la douceur sereine
De tes lèvres qui autrefois me firent pantois.

Du levant au couchant, j’ai foulonné quantité de rivages
Espérant voir ce qui de mon bonheur causait défaillance
Mais après que s’eurent lentement écouler les paysages
Je découvre ce qui me terrassait : ta triste absence.

Je relis ça et repense à ma, par moment, douteuse jeunesse. Je profite de l'occasion pour lancer un gigantesque T'ES PAS GAME à toute la blogosphère afin que vous fouilliez et sortiez vos pires affaires quétaines et langoureuses, il n'y a pas de gène et d'orgueil. Je pense qu'on pourrait en rire un bon coup.

mercredi 16 avril 2008

Blogroll

Il y a une pratique répandue dans la "blogosphère" qui consiste à mettre plusieurs liens en direction de divers autres blogs pour quelques raisons que ce soit. La procédure est appelée couramment le blogroll. Pour ma part, c'est en passant de blogroll en blogroll tel grenouille va de nénuphar en nénuphar que j'ai découvert de nouveaux étangs bloguesques où il fait bon nager puisque boueuses anecdotes et savoureux lexicaux moustiques s'y retrouvent (cette métaphore de la grenouille, vous en conviendrez, est allée way trop loin mais bon...).

Toujours est-il qu'au commencement de ce blog, j'ai mis quelques liens de façons plus ou moins aléatoires, y mettant mes premières lectures avec lesquelles je m'initiais à ce toujours mystérieux univers des blogs. Petit à petit, je suis apparu sur certains blogrolls, c'est toujours flatteur de voir que quelqu'un vous considère "digne" de sa liste. Beaucoup de gens s'échangent des présences mutuels sur leur blogroll. Ce n'est pas mon cas, en fait, le mien est plutôt anémique. Donc quand on m'ajoute, je considère cela comme un geste désintéressé et uniquement un compliment.

Ce soir, pour la première fois en des mois, je vais mettre à jour ma liste de référence. La sélection est dure à faire, je ne veux pas être de ce genre de personnes qui mets 268 liens pour plaire à tout le monde parce que j'en ai pas mal rien à pomper. J'ai décidé de choisir ceux qui, dans mon esprit, offre un intéressant amalgame d'assiduité, de textes captivants et d'humour efficace.

Tout d'abord, je me dois de retirer La Souricière qui ne m'a malheureusement pas intéressé depuis un bout. Exit également le Fabuleux Destin d'Amélie, simplement par laxisme, peut-être saura-t-elle reconquérir mon coeur? Out aussi Joseph Facal pourtant hautement pertinent et intéressant. Juste pas la place.

Voilà donc que j'ajoute:

Pinocchio: Sans doute le blog qui me fait le plus rire, il possède une plume à la fois agile, ludique et loquace. Ces chroniques de sites de rencontre, entre autres, sont un must.

Volage: Sans doute la bloggeuse la plus percutante que j'ai lu à date. J'adore son côté critique de sa propre équipe (les femmes) ainsi que ses textes francs et honnête un brin décapant.

Une Fille Ordinaire: Souvent pertinente, drôle à ses heures, un bon mix de plein de choses. Également à suivre sur plusieurs blogs parce que commentatrice pas mal tout le temps sur la coche.

Papa me fourre: Direct, original, étrange, insaisissable, que dire de plus.

J'ai aussi pensé canceller tout ça et ne pas avoir de blogroll. Mais au nombre de blogs que je lis, ça me tente de partager mes découvertes et coup de coeur parmi toutes cette bouilli littéraire plus ou moins uniforme. Comme la plupart me semble inintéressant (comme mon blog pour surement 90% des gens qui atterrissent ici), je peux essayer de pointer ceux qui me semblent dignes de mentions pour le moment. Qui sait seulement ce que j'aimerai dans 1 mois?

mardi 15 avril 2008

Le Tapageur au Royaume du pain

J'en ai parlé récemment, je me suis trouvé un boulot pour combler mes fins de semaine parfois végétatives ainsi que mon compte en banque en décroissance. En effet, je me suis dégoté un emploi dans une usine à pain non loin de chez moi où j'alternerai mes labeurs entre salubrité et production. Durant l'année, je serai sur l'équipe de salubrité de ladite (boom MARQUE (inside)) usine durant le week-end tandis que cet été, j'espère bien obtenir un max d'heure sur la production synonyme de plus gros bidous.

Les fins de semaine sont assez chargées là-bas. Vendredi, je travaille de 6h à minuit pour ensuite faire de 8h à 8h30 le samedi. J'avais donc beaucoup de pain sur la planche pour ces premières heures de travail depuis l'été. J'arrive là-bas avec une certaine appréhension, le monde du travail manuel et usinier n'ayant aucune affinité évidente avec mon univers. J'entre dans l'enceinte et entends sacres qui fusent comme pissenlit au printemps. On me regarde, m'observe et me jauge tandis que je me dirige vers le bureau du contremaître. Je revêts l'habit de travail, botte à cap d'acier, pantalon avec lesquels je dois sacrifier tour de taille ajusté ou longueur de jambe adéquate (j'opte pour une longueur adéquate et me trouve une ceinture de fortune) ainsi que volumineux net à cheveux avec lequel je semble posséder un imposant afro blanc. Disons qu'après la boucherie, je semble choisir des emplois où je fais dur.

Après une formation hygiénique sommaire, je suis lancé et débute à laver le "mélangeur" sous les ordres d'une fille qui semble mentalement absente. Dans son marmonnage inaudible, je décèle des mots clés qui me permettent de m'atteler timidement à la tâche, me fiant plus à mon jugement que d'autres choses. Le bruit des aspirateurs est assourdissant, je manipule le scraper (un des mots dont j'ai le moins idée de l'orthographe ever) comme vierge fille manipule verge (sans dextérité), et je nage dans le néant quant à savoir quel niveau de propreté je dois atteindre. Après 1 soirée à avancer à tâtons, minuit arrive et je sens que le lendemain sera laborieux.

8 heures le lendemain, j'ai l'impression que même les oiseaux dorment toujours. Le lever du corps est aussi ardu que de saisir le parler de Dave Hilton. J'arrive à l'usine, somnolent et nourri de 2 maigres toasts avalées sans appétit. Après une basique formation et un test tout aussi de base, je suis relancé dans la jungle de la salubrité de ce Royaume du pain. On m'apprend qu'il y a inspection de l'entreprise cette semaine juste avant de m'indiquer que je dois laver un pan de mur. S'ensuit le nettoyage de rampe de métal ainsi que le décollage de quasi inaccessible bout de tape sur la tuyauterie dans les hauteurs de l'établissement. Je fais des menues tâches aux conséquences qui me semblent inexistantes. Le temps s'égraine à une vitesse de tortue unipède et les pauses sont disposées douteusement.

La fonction de vitesse d'écoulement du temps atteint les plus bas fonds, l'attitude générale des employés est en chute libre, on sent des brises de folie qui passent dans l'usine et la sanité d'esprit des travailleurs est inversement proportionnelle à celle de l'usine. On sent les gens écoeurés, motivation nulle. J'ai passé ma fin de semaine à laver des coins de murs et des fenêtres inaccessibles. Canadiens dispute le 2ième match de sa série, j'ai des chummys à la Cage, je fatigue. Finalement, on m'indique que je peux quitter. Inutile de dire que j'avais hâte en Jésus Christ de plâtre.

Le verdict est somme toute assez ordinaire. C'est dans la moyenne de ce genre de boulot j'imagine, et ça fait une expérience de plus qui me permettra d'apprécier mon emploi plus tard. Il y a quelques employés intéressants qui semblent allumés et drôles. Beaucoup de légumes ambulants aussi. C'est comme dans toute. Je suis cependant curieux, à ce qui parait, lorsque les fin de semaine sont plus relax, on peut vraiment assistez à de drôles de performances. Je suis curieux.

C'est quoi votre pire job ever, pour le fun?

lundi 14 avril 2008

Entrer dans une nouvelle dizaine

Et voilà, c'est fait, après 7305 jours d'attente, le Tapageur pénètre la vingtaine comme jeune premier pénètre vagin le soir de son bal de finissant: avec fringance. Lorsque l'on change d'âge, il y a toujours un processus de questionnement, d'évaluation de sa vie et de remise en perspective. Et lorsque je parle de questions, je ne parle pas des classiques "À partir de quel âge c'est mal vu de trouver ça drôle un pet?" ou "Vais me faire des amis cette année?". Non, je parle de profonde quête intérieure (sic).

Si tout va bien, j'ai environ 25% de ma vie de passé. Il me reste peut-être 5 années sans réelles responsabilités, je suis à mi-chemin dans la route qui mène à la crise de la quarantaine. Dans 2 ans, je tombe sur le marché du travail, je vais avoir un revenu, des possibilités, des choix à faire. Mes années les plus folles sont sur le point de se terminer, elles se consument à un train d'enfer.

20 ans, c'est aussi un peu les attentes. Avec le 2 vient un espèce de supposition sociale de maturité avec lequel est adjoint un certain respect qui amène à changer ses actions. C'est également un premier rappel que la vie file et le temps défile à folle vitesse et chaque instant est à cueillir.

Je regarde autour de moi, j'ai plusieurs loisirs que j'adore, je suis en santé, j'ai des amis sensass, j'étudie dans un domaine où les possibilités d'emploi sont intéressantes, je suis sans dette, pas d'ennemis notables (manifestez-vous en cas contraire!). Je n'ai pas expérimenté de graves difficultés dans ma vie et quand je regarde les gens qui m'entourent et la vie parsemée d'embûches de certaines personnes, je me considère choyé.

20 ans, c'est peut-être aussi le temps de commencer espérer trouver un but pour sa vie, un objectif particulier, cultiver le rêve réalisable et tenter de l'obtenir. Trouver ses convictions, des choses pour lesquelles être prêt à s'impliquer, se battre. C'est d'avoir des idées, les pousser un maximum pour vraiment explorer la vie et ses possibilités.

Et puis 20 ans, c'est encore l'âge des plaisirs, des explorations sensoriels hédonistes purement égoïstes. C'est sortir tard avec des chummys, rencontrer des filles, dormir peu, manger mal. C'est la fonction de folie en fonction de l'âge qui atteint son peak positif. Donc je suis plus motivé que jamais à profiter de ces belles années qui ne reviendront plus.

vendredi 11 avril 2008

Babe Hell de fin de semaine #7

Will Ferrell est un de mes acteurs comiques favoris. Anchorman: The Legend of Ron Burgundy est un superbe classique qui me fait grandement bidonné à chaque fois que je le regarde. Anchorman est un peu comme Éric Salvail, on trouve toujours quelque chose de drôlement ridicule quand on le regarde. Ferrell a aussi sévit pendant un bon moment à Saturday Night Live. Le sketch de la cowbell a atteint un statut mythique et le fait que la NBC le retire systématiquement de Youtube le rend encore plus "légendaire". Voici donc la version que j'ai pu trouver, mes excuses si le lien tombe mort bien vite.

Un site intéressant pour mesurer votre vitesse de lecture et apprendre quelques trucs inusités. Lisez-vous vite? À vous de voir. Aussi, un reportage présenté à découverte sur Kim Peek, un homme qui lit 2000 mots minutes et à un taux de rétention de 90%. Il est atteint du syndrome du savant et a inspiré Rain Main. Fascinant.

Véritable bible de la citation, lieu de culte de Jean Perron, Jacques Demers et le suave Ron Fournier, Sportnographe jette également un regard frivole sur le quotidien de Canadien, le club mythique détenteur de 24 Stanley.

Ma préféré, du discutablement viril Renaud Lavoie : «Si les arbitres avaient changé leur décision, la décision aurait probablement été différente. »

La fièvre du printemps



Agitez fanions de la Sainte Flanelle, sortez vos gilets tricolores mais laissez remisée la chanson de France d'Amour, le CH est en série. C'est hier que la grande danse débutait pour tous les amateurs de la province qui sont secoués d'une frénésie sans pareil. Après une saison bien au-delà de toutes attentes, Canadiens affronte dans une série 4 de 7 les Oursons du Boston dans ce qui ne saurait être que formalité. Déjà, certains, dont votre humble serviteur, sont pris de vertige et se mettent à rêver au retour de la Stanley en sol québécois.

Pour les plus juvéniles amateurs comme moi, une participation en série est déjà raison de festoyer en soi. En effet, je n'ai point connu la belle époque des Lafleur, Savard et [insérez nom sur-mentionné lors de crise de nostalgie de mononcle saoul]. Lors de la dernière conquête du club montréalais, j'étais tout juste à apprendre à compter et lire. De voir le club que je supporte être favori dans une série est pour moi phénomène nouveau et je peux vous affirmer que c'est agréable sensation.

Depuis plus d'une semaine, la majorité des discussions impliquant protagonistes masculins tourne autour des chances de nos favoris de se rendre loin, du talent de Kovalev et de la façon dont Carey "Jesus" Price gèrera la pression. Quand vient le temps des séries, de parfaits inconnus s'abordent sous seul prétexte qu'ils revêtent l'emblème de Canadiens. Le hockey abolit les barrières le temps d'un printemps. Les croyants que nous sommes s'abreuvent tous à l'eucharistie du sport glacé et ne serons repus que lorsque la coupe sera nôtre. C'est la grande messe, une communion collective qui réunit les gens et nous permet de tisser des liens avec de parfaits étrangers. Les bars sont bondés, on se réunit en groupe dans des sous-sol, on se laisse pousser la barbe, on est vivant, simplement.

Puis hier, c'était le point culminant, l'apogée après quelques jours d'attente qui parurent éternité. Nos Glorieux allaient finalement débuter leur périple. C'est donc vêtu de mon chandail tricolore acheté il y a déjà quelques années et branché à mon portable pour parler avec mes amis fans qui, eux aussi, étaient rivés à leurs petits écrans, envoûté par tout ce suspense que je m'installai dans mon salon, optimiste un max.

2 buts rapides eurent tôt fait de mettre les partisans en confiance, le Canadiens se dirigeant ainsi vers une victoire de 4 à 1. Je suis donc gonflé à bloc et j'ai déjà hâte à samedi pour le deuxième match de cette série!

I got a fever and the only remedy is a Stanley Cup!

mardi 8 avril 2008

Faire plus amples connaissances

Dans les quelques moments de déroute qui viennent à passer lors de mes soirées plus ou moins meublées, je me mets parfois à errer sur les channels mIRCien à la recherche de l’âme sœur ou, qui sait, d’une ostie de folle qui désirera me montrer ses boobs sur webcam ce qui ne manquerait pas de pimenter ma soirée et de rajouter une anecdote supplémentaire à mon livre de vie.

Arrive toujours un moment dans ces douteuses et bizarrement rythmées discussions où la fille (que je soupçonne être un homme dans au moins 1 cas sur deux) me demande mon adresse hotmail afin de poursuivre la discussion. Dans la plupart des situations, la fille semble vide et inintéressante; je choisis donc ce moment pour quitter mIRC. Dans les rarissimes moments où mon interlocutrice suscite un certain intérêt chez moi, je poursuis donc la conversation sur MSN. Comme la fille en question a démontré une vivacité minimale intellectuelle, je profite de ce nouveau stade dans notre embryonnaire relation pour pouvoir approfondir ma connaissance sur cette dernière. J’essaie aussi de la déstabiliser, voir si elle a de la répartie et autres caractéristiques intéressantes chez le sexe opposé. La discussion ayant souvent débuté depuis plusieurs minutes, je ne m’enfarge plus dans les rituels de bienséance cybernétique et je me lance :

Le Tapageur dit :
re-bonsoir
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
allo
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
ça va?
Le Tapageur dit :
euh, bien, comme il y a 15 minutes
Le Tapageur dit :
Aimes-tu mieux être heureuse dans la stupidité ou triste dans la lucidité?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
euh ouf, la grosse philo de cégep ce soir toi là
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
je sais pas la
Le Tapageur dit :
La femme ou l'enfant?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
hein?
Le Tapageur dit :
Si tu te retrouves malencontreusement avec un cadavre que tu as tué whatever la raison, tu irais le cacher où?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
cest quoi ça caliss? T'arrives d'où?
Le Tapageur dit :
J'essaie de voir tes réactions face à l'imprévu, c'est cocasse non?
Le Tapageur dit :
Si tu pouvais faire en sorte que quelqu'un n'ait jamais existé, tu choisis qui?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
Mon voisin avec sa maudite souffleuse
Le Tapageur dit :
Tu penses pas que Hitler, Mussolini, Hussein ou même Guy A Lepage serait un meilleur choix?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
non
Le Tapageur dit :
Ton livre favori?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
je lis pas ben ben, 4 filles et un jeans par exemple c'était très bon
Le Tapageur dit :
Il y a des trucs vraiment sympa si jamais le coeur t'en dit: 1984, Le meilleur des mondes, Cats in the Cradle, Le cycle de Fondation, The catcher in the rye
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
c'est pas vraiment cool de lire
Le Tapageur dit :
Si tu avais a classer en ordre croissant de coolitude les faits suivants: Sniffer de la poudre sul cul d'une pute, lire un livre
Le Tapageur dit :
Tu dis quoi?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
Les deux sont pas vraiment cool
Le Tapageur dit :
Quel serait l'ultime action cool si tu avais à dresser un palmarès?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
etre sur la beach avec des chummye et des ptits drinks
Le Tapageur dit :
As-tu déjà vu Beauté Américaine?
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
non
Le Tapageur dit :
Je dois malheureusement quitter, je vais aller saigner un agneau pour me baigner dans son hémoglobine, me purifiant ainsi l'esprit souillé par les vices de l'internet
La miss (Trop hot le Dag Michou!!) dit :
tas don ben pas rapport

J’accepte peut-être sur msn 1 sur 10 de mes consoeurs mIRCienne et peut-être 1 sur 5 s’avère être vraiment intéressante, allumée, cultivée ou drôle. Je peux donc affirmé que 2% des filles qui fréquentent ce programme douteux sont d’intérêts. En fait, je n’ai gardé contact qu’avec l’une d’entre elles avec qui je parle régulièrement encore aujourd’hui.

Si on fait la tournée de tous les sites de rencontre et de réseautage, on se rend bien vite compte que la quantité de filles et de gars est gargantuesque. Je me dis donc qu’il ne faut pas perdre son temps avec toutes les superficialités et autres peccadilles. Il faut foncer au plus creux de la mine pour immédiatement voir s’il s’y cache diamant. Mon approche est sans doute way too brusque mais c’est également une bonne façon de se divertir. Doit-on vraiment prendre le temps d’investir des minutes afin de connaitre en surface une personne qui dans 99% des cas s’avèrera non compatible avec nous? Je ne crois pas.

Et vous, quand vous souhaitez en connaitre plus sur une personne, quel est le genre de question que vous posez? Êtes-vous du genre "Quels sont tes loisirs, animaux de compagnie, chanson préféré, emploi, etc" ou vous tentez une approche alternative?

lundi 7 avril 2008

Rendre visite à sweet Jéhovah

Suite à une autre audacieuse et inusité invitation du Voyou du Bayou, je me suis retrouvé, en ce beau premier dimanche d’avril où le soleil laissait permettre un peu d’optimisme quant à l’arrivée du printemps à assister à une rencontre dominicale et hebdomadaire des témoins de Jéhovah. En effet, après que le dit Voyou eut reçu un pamphlet vantant les mérites du chummy Jéhovah, nous nous devions d’aller constater les faits live sur place.

Totalement face à l’inconnu, nous nous retrouvons donc, 5 minutes avant 10 heure, dans un stationnement étonnamment rempli de nombreuses voitures, plusieurs d’entre elles laissant entrevoir un certain luxe. On croise quelques personnes vêtues de complets, tous valise à la main. Il n’y a pas à dire, notre décision de nous vêtir de vieux coat de cuir (Le Voyou) et de coat de shop (moi-même) (photo ici) ferait de nous des visiteurs remarqués. Cependant, nous pensions que le fait d’avoir l’air de se chercher augmenterait la crédibilité de notre démarche à saveur ludique.

Nous pénétrons donc dans l’espèce de salle communautaire avec une appréhension certaine, de crainte que notre accoutrement nous trahisse. Pourtant, c’est avec un jovialisme déconcertant que plusieurs témoins nous serrent la pince et nous exprime leur profonde joie de nous voir présent à cette assemblée. On s’enquiert avec persistance de la raison de notre venue et de notre lieu de demeure. Mon hypothèse : ils veulent déterminer qui a owné le porte à porte question de le glorifier à coup de cantiques. Seul homme qui ne semble pas mordre à l’hameçon, un certain frère Fortin laisse paraître méfiance sous son regard où perce une timide lueur de désaxé.

C’est muni d’une bible à gros caractères ainsi que d’un livre de chants qui nous ont été fournis promptement que nous débutons la cérémonie. Le tout commence avec un cantique où on nous invite à saluer le nouveau Roi de la terre. Le mariage de mon inconstante et stridente voix avec celle du Voyou semble angélique. On chante que « Christ est Roi de droit, soumettez-vous avant qu’il ne s’irrite ». Notre aplomb semble ravir notre entourage et même sweet buddy Fortin me parait désormais charmé.

S’ensuit alors un discours donné « simultanément de par la planète » sur qui est qualifié pour diriger le monde. Évidemment, vous ne sauriez douter de la réponse. C’est effectivement J.C. et son paternel Jéhovah qui se doivent de diriger l’Humain et ses comparses créations (animaux, insectes et François Paradis) dans ce qui deviendrait le fameux paradis terrestre. Let’s go le régime messianique, exit la monarchie, l'aristocratie et la démocratie. On argumente à coup de citations bibliques et de parole de Dieu comme s’il s’agissait de faits bétons. J’avais peine à croire que 100 personnes puissent écouter le tout sans exprimer doute et/ou confusion.

Après un autre cantique, on a droit à une discussion de groupe sur un texte tiré d’un genre de feuillet paroissial quelconque. On donne le droit de parole aux frères et sœurs entassés dans la salle. On parle du texte de la semaine, des écritures saintes et on pose des questions dignes d’une compréhension écrite de 6ième année. Les gens trouvent les réponses dans le texte et sont tout fier de lever la main pour partager leurs trouvailles. Je suis sidéré par les inepties profanées et les hochements de tête approbatifs de tout le monde après des interventions de MARDE.

La cérémonie arrive finalement à sa conclusion. Aussitôt, nous sommes assaillis par la foule. Nous sommes tel sucre spirituel et ils se gavent, boulimiques religieux qu’ils sont. On a droit à une autre myriade de poignées de main, on s’informe de nos impressions, nos sentiments avec une grande vigueur et un intérêt énorme. Tout le monde se présente. On veut connaître notre adresse, nos coordonnées afin de pouvoir nous rencontrer et illuminer les noirceurs de questionnements futurs. Je joue la carte du gars qui connait la Bible, je fais comme si je connaissais les écritures comme Lucien Francoeur connait la poudre. Je m’informe auprès d’un gars pour connaitre la différence entre l’Église Catholique et les témoins de Jéhovah. Il a l’air totalement dépassé, j’ai l’impression de parler mathématiques à un étudiant de sciences humaines.

Tapageur : "Quel est la différence entre vous et l’Église Catholique, je vois que vous utilisez la Bible tous les deux "
Petit homme bien vêtu :" ……. Oui….. On traduit dans un français nouveau."

S’approche ensuite un autre homme qui me parle de la disponibilité de vieux rouleaux hébraïques à la bibliothèque de l’Université. Il m’incite à aller lire le récit de la Mer Morte. Je joue la carte du gars fasciné, subjugué. Ce Luc m’entretient donc pendant quelques minutes de la traduction de ces textes et de combien cela représente les fondations de sa foi.

Finalement, on nous fournit maints manuels de référence. Je suis désormais détenteur d’un livre des Saintes Écritures, du classique Qu’enseigne réellement la Bible et du savoureux recueil de chants. Vraisemblablement trois livres que je conserverai dans mon coffre à gant pour les donner à la prochaine personne saoule que je lifterai en lui disant qu’il va tout droit vers la perdition et que la conversion est la seule voie du salut.

Nous avons donc pu constater que sous la parure des beaux habits se cachent des fucking dogmatiques aux QI de volailles. D’intenses freak fucks empêtrés entièrement dans leurs histoires et leurs références bibliques innombrables. Bien que tous sympathiques, je ne peux m’empêcher d’être triste en pensant à ces gens et surtout à leurs enfants qui, même âgés de seulement 3-4 ans et déjà vêtus de complets, se font embarquer dans cette gamique.

En rafale :
-Un homme, sous d’immensément long bas blancs, cachait un sale gros tatoo. Visiblement une âme qui avait connu la tentation du Mal (que J.C. a combattu 40 jours et 40 nuits dans le désert, by the way)
-Le Royaume a commencé à dominer en 1914.
-144000 humains sont choisis pour régner avec le Christ Roi. Dépêchez-vous les places sont limitées.
-Mika a écrit dans la bible.

dimanche 6 avril 2008

Quand l'argent pleut

J'ai commencé à travailler pour vrai à l'âge de 16 ans, vers la fin de l'été. La Légende m'avait recommandé à l'épicerie de son oncle où il travaillait depuis un bout. Je débutais mon secondaire cinq, j'allais bientôt obtenir mon permis de conduire et hériter de l'usagé véhicule paternel. Je dépensais mon argent aussitôt ce dernier arrivé dans mon compte: livres (j'en achetais au moins 2 par semaine), gaz (j'étais le premier à posséder permis et voiture parmi mes amis et j'étais donc le taxi de service, quasi entièrement à mes frais), resto et autres éléments de sustentation et loisir. À cela s'ajoutaient nombreuses réparations sur ma fameuse Saturn dont les multiples ratés mécaniques avaient tôt fait de gruger ce que je ne dépensais pas ailleurs.

Puis arriva le jour où ma fidèle compagne de route rendit l'âme, à un moment somme toute opportun puisque l'été arrivait et mes déplacements d'ordre scolaire prenaient donc une pause pour quelques mois. J'ai donc passé l'été à travailler afin d'accumuler les ressources nécessaires à l'achat de la voiture maternelle, la rutilante T-Mobile qui est encore aujourd'hui mon superbe véhicule d'usage. Alors que c'était quasi mission accomplie, je fis un accident, résultat d'une manoeuvre hautement douteuse de ma part. Diagnostic: 2700$ pour réparer carrosserie et lumière frontale. Évidemment, j'avais décidé dans une témérité coutume chez moi de ne pas m'assurer des deux côtés. Je devais donc assumer les coûts dans l'entièreté. Voilà qui venait miner mes efforts et la facture qui s'élevait initialement à 5100 pour la voiture venait de se métamorphoser en 7800. Nul doute que mes finances venaient d'en prendre un coup.

S'en suivit ensuite une année où je continuais à payer la T-Mobile et malgré tout, continuais à dilapider le reste de mon avoir dans diverses choses et activités plus ou moins pertinentes. Puis vint une autre été où j'accumulai de l'argent pour ma première année universitaire, année où j'espérais bien ne pas travailler pour me concentrer sur mes études. L'année commença, des dépenses surprises s'accumulaient et, pour quelqu'un d'habitué à un revenu de 20h semaine durant l'école, les loisirs onéreux étaient un luxe désormais à proscrire.

Ces dernières semaines, tandis que l'année achève, je regardais mon compte en banque diminué rapidement aux rythmes de pleins d'essence et je me privais de diverses sorties, je ne prenais plus de bière du tout quand je sortais, je n'ai pas été à 2 shows que j'aurais adoré voir.

Puis, vendredi, je suis allé encaisser deux chèques de T.P.S. que j'avais en dormance sur une étagère de ma chambre. J'ai également été à un rendez-vous qui suivait l'appel d'une gentille dame de la caisse intéressée à me rencontrer de par mon statut d'étudiant en actuariat (?). La femme en question voulait me présenter les divers plans offerts aux "gens comme moi". Au menu, des marges de crédit de 100 000$ avec taux préférentiel, des chèques gratuits, des suivis de dossier constants, toute la patente. Je me sentais comme une belle fille dans un bar de la Côte-Nord, on me sur-courtisait sans aucun scrupule. Bien sûr, j'ai zéro besoin de tout cela mais de savoir qu'on était prêt à m'offrir la totale avait quelque chose de sympathique. Cependant, vu que j'avais les cheveux hirsutes, la barbe d'au moins 5 jours, une chemise fripée et les yeux maganés comme la voix d'Éric Lapointe, je me suis dit qu'ils offraient vraiment ça à quiconque et je me suis senti à nouveau moins spécial.

Puis, je me suis également rappelé que j'avais un autre chèque de T.P.S. qui s'en venait. S'ajoute à ça un retour d'impôt de 950 quelques dollars et le fait que ma fête est dans 1 semaine jour pour jour. On dirait bien que le printemps fait fondre des banquises de revenus insoupçonnés pour venir se jeter dans l'aride et faible ruisseau de ma situation financière.

Le mieux de tout, je me suis trouvé un boulot, je commence immédiatement, le tout devrait bien se marier avec mes études et les possibilités d'heures pour cet été sont fort excellentes. J'ai réussi à vendre ma salade dans une entrevue drôlement plus légère que celles pour des stages en actuariat. Le foreman m'a dit à 5 reprises qu'il pensait avoir fait un bon coup en m'engageant. Ainsi donc, je deviens employé d'une usine à pain. De la besogne difficile physiquement et mentalement en perspective. Des anecdotes savoureuses avec les employés qui me semblent généralement co-sanguin, des expériences paranormal, tout le kit, je sens que ça risque d'être pas mal plaisant.

Alors, je vais pouvoir accumuler une plus grande quantité d'oseille canadien et j'ai à nouveau des ressources. Où est-ce qu'on sort?

vendredi 4 avril 2008

Les grandes dualités

Traditionnelle ou Crémeuse?
Coke ou Pepsi?
Canadiens ou Nordiques?
Bière ou Fort?
Rasoir Jetable ou Électrique?
Radio ou CD?
Vanille ou Chocolat?
Cinéma ou Cinéparc?

jeudi 3 avril 2008

Déchirer sa chemise

J'ai toujours ri des courriers du lecteur dans les journaux. Je percevais les gens qui y écrivaient comme des personnes en manque de hobby pour qui l'écoute des Saisons de Clodine et Dallas n'arrivait pas à combler une vie d'un vide profond. Après tout, la plupart du temps, les textes qu'on y retrouve sont décousus, sans fil conducteur n'y même de points clairement élaborés.

Je lis chaque semaine le journal "étudiant" de l'Université, Impact Campus. Parfois intéressant, d'autre fois cocasse, cet hebdomadaire fait surtout partie de ces journaux étudiants de gauche où l'on saupoudre tout texte d'une bonne dose de ton moralisateur, un bon soupçon de jugement, on enrobe le tout de profond mépris et vous obtenez la recette gagnante du véhicule de rébellion numéro 1 de ces gens qui n'hésitent pas à prendre la rue d'assaut. À qui la rue? À Impact Campus la rue.

Tout ça pour dire que par mélange de masochisme et plaisir de m'indigner (je l'avoue), je lis les éditoriaux de la rédactrice en chef. Éditoriaux qui se veulent la quintessence de ce dont j'ai parlé dans le paragraphe précédent. Elle fait partie de ces gens pour qui un discours argumentaire faible d'un point de vue opposé est démagogique alors que ses arguments de pacotilles, parce que pour la bonne cause (sic), ses tournages de coins rond eux, sont nobles et bien loin de la démone démagogie. Un bon vieux deux poids deux mesures comme on les adore.

Je suis quelqu'un qui est, je crois, fuckingnement dur à outrer. Les autres peuvent faire ce qu'ils veulent, j'en ai foncièrement rien à cirer. On peut m'insulter all the way, me cracher sur la gueule, je vais mépriser mais honnêtement, je vais surtout m'en battre royalement. Je suis à l'aise avec ma personne et ce que je pense, ce n'est pas personne d'autre qui va remettre ça en question donc je laisse les autre vivre à quasi outrance.

Pourtant, j'ai peté un plomb en lisant le texte de la dite rédactrice cette semaine. Dans un édito qui parlait des Ph.D. honorifiques que souhaite décerner l'Université Laval dans le cadre du 400, la jeune dame y allait de merde de boeuf (bullshit) à outrance, go les raccourcis intellectuels et bienvenue les faussetés. Les faits? The hell with them. Normalement, j'aurais fini ma lecture, ris un bon coup, tirer la chasse et j'aurais continué ma journée de façon usuelle.

Je me suis, au contraire, mis à rédiger un message incendiaire afin de tout simplement mettre en évidence les FAITS. J'étais enflammé du feu de la rectification dont j'ignorais jusque là l'incroyable ardeur. J'étais devenu le Gilles Proulx des pauvres, l'André Arthur des handicapés, j'avais été inculqué d'une mission, mettre le nez de cette éditorialiste en mauvaise herbe dans son caca. Je déchirais ma chemise comme peau de gymnase sur une poutre, ça éclatait de partout et je me sentais pas mal vivant.

Puis, le lendemain, la fille en question m'avait répondu. Elle avouait s'être mal exprimée, qu'une de ces phrases la contredisait elle-même et tout. En gros, elle me donnait raison sur mes points. Elle renchérissait cependant que ces autres points étaient bons et tout et que si je voulais vraiment faire entendre la "voix des étudiants" (j'en avais beurré épais), d'écrire un truc de 500 mots qui serait publié dans le courrier des lecteurs. Le pire dans tout ça, c'est que j'étais nullement motivé à écrire un texte de 500 mots. Je m'étais fait donner raison et je n'éprouvais aucune satisfaction, le vide. Je m'en foutais à nouveau. La vie est plate quand on n'a plus d'opposition.

Morale de cette histoire, ne pas se faire ostiner, c'est moche.

mercredi 2 avril 2008

Une fois l'été venu

Lorsque le printemps aura fini de faire fondre ces imposants bancs de neige, que toute la gravelle accumulée sur la pelouse de mon terrain aura été enlevée, que le garage de toile chez nous aura été retiré, que le ménage usuel aura été effectué, que les moustiquaire auront été posés, je vais installé le hamac sur ma pelouse, aller me cherche une sweet 12 et je vais m'étendre pour lire un bon bouquin sous les chauds rayons du soleil. Et vous, que ferez-vous? Piscine, golf, bronzage, baseball, 4 roues? Qu'est-ce qui vous manque le plus de l'été, que vous ne pouvez faire en hiver?

En attendant, j'écoute Here Comes the Sun des Beatles et me fait accroire qu'un jour, l'été arrivera.

mardi 1 avril 2008

Types de blog

Voilà à toute fin pratique 6 mois que j’ai fait mon entrée dans l’insaisissable et étrange monde qu’est celui de la blogosphère. Une demie année où insipidités se sont succédées étant entrecoupées de quelques rares trucs un peu plus sérieux. Ayant débuté sous l’impulsion d’une question posée par une illustre inconnue dans un bar peu recommandable et de la lecture du blog de l’Étudiante Frisée, une fille que je connais un peu ayant plusieurs connaissances communes, qui m’a fait voir qu’on pouvait écrire des trucs vachement biens et intéressants en parlant de son quotidien à soi, j’en suis aujourd’hui rendu à un genre de check up question de voir où tout ça m’a mené.

Je relis mes trucs, plus ou moins pertinents. Déjà en 6 mois, j’avais oublié plusieurs posts, quelques anecdotes, des histoires qui sans ce blog auraient sans doute sombré dans l’oubli. C’est toujours ça de bien.

À écrire comme ça, on veut voir ce que les autres font, la curiosité est forte. Je lis à chaque jour 51 blogs (je viens de faire le décompte), je visite sporadiquement d’autres pages, je tâte le pouls du web, compare ma vie et ses tribulations avec celles des autres. J’en suis venu à avoir un certain portrait de plusieurs bloggeurs et j’en suis arrivé à la conclusion que, bien que tous différents, il est possible de catégoriser une vaste majorité d’entre eux selon certains moules.

Le bloggeur Youtubien : Généralement, il commence par quelques mois de textes où il parle de sa vie, ses connaissances et différents loisirs. Puis, on note un espacement des posts avant d’en arriver à un stade où son blog est totalement amorphe. Arrive alors l’ère des liens youtube et autres. Précédés de textes minimalistes, plus ou moins intéressants, ses interventions se résument à nous diriger ailleurs.

Le bloggeur qui s’indigne : Surtout de sexe masculin, ce type de bloggeur se plaint de tout et le monde se résume à une infinie quantité de choses dont le négativisme n’a pas encore été souligné à l’entièreté de la planète.

Le bloggeur qui blog pour sa famille : Il écrit pour raconter à sa famille son train train quotidien, les choses qui meublent sa vie. Ce type de bloggeur n’hésite pas à utiliser l’inside à profusion et n’a que faire de l’incompréhension de l’étranger lecteur qui aurait eu l’égarement de s’aventurer sur sa page. On reconnait souvent ce type de blog par la présence proéminente de photos d’animaux de compagnie.

Le bloggeur qui conscientise : Souvent en train de franchir la fragile ligne de la pompeuse moralisation, ce type de blog est souvent l’œuvre d’une bloggeuse. Étant lieu de l’apologie du poil au féminin, de Québec Solidaire et de la démonisation de l’argent, ces blogs forment une communauté souvent fermée et l’attitude de « petite gang » vient miner le plaisir qu’il pourrait y avoir à participer aux débats et c’est dommage.

Le bloggeur branché : Il raconte ses nombreuses sorties et conquêtes, utilise les bars comme lieu de la quasi entièreté de ses billets et utilise la séduction et les relations hommes/femmes comment sujet de la plupart de ses chroniques. Presqu’entièrement formée de célibataire, cette catégorie perd un membre actif à chaque fois qu’il se met en couple, son blog, instrument de rencontre internet, étant devenu désuet.

Le bloggeur lyrique : Il écrit de long texte, avec des phrases bien tournées et un niveau de vocabulaire avantageux. Ce type de blog n’est pas donné à tout le monde et on assiste parfois à des tentatives ratées qui tombent dans le burlesque et les rimes en « er ». Cependant, ce sont sans doute les plus intéressants lorsque les sujets abordés sont accessibles et bien amenés.

Le bloggeur humoriste : Parfait pour débuter sa journée, allie des textes légers et cocasses. Le danger qui guette ce type de blog est de toujours tomber dans le même genre d’humour, d’écrire constamment le même texte mais avec des variantes. Par exemple, après plusieurs textes où l’autodérision est le seul élément, on se tanne. Par contre, lorsque la variété est au rendez-vous, c’est un classique instantané.

La bloggeuse fi-fille : N’hésitant pas à écrire un texte complet sur l’achat de sa dernière paire de chaussure, la bloggeuse fi-fille possède souvent SA toune, SON gilet fétiche et a des relations de couple dont la complexité a besoin d’être étalé au grand jour. Étant romantique à outrance mais recherchant l’homme dur, la bloggeuse fi-fille est souvent un amoncellement de contradictions ambulant.

Le bloggeur gérant d’estrade : Il donne son opinion sur une multitude de sujets divers, gratifie le public de son avis quant à dizaines de domaines. Comme les lignes ouvertes où s’alternent pertinents interlocuteurs et criss de mongoles, les blogs de gérant d’estrade ont un spectre de d’intelligence très vaste. Avec les blogs lyriques, cette catégorie est sans doute ma favorite, en autant que l’auteur ait le minimum de jugeote requis.

Je vous entends déjà réclamer haut et fort que je me catégorise moi-même. Or, je vais pour l’instant me soustraire à mon assassin jugement et vous laissez le bon soin de le faire à ma place. Peut-être me classifierai-je par voie de commentaire? Qui sait. Et vous-même, comment vous catégoriseriez vous? Ai-je oublié un type de blog?

Les motivations pour écrire diffèrent également d'une personne à une autre. Alors que certains semblent prioriser à tout coup l'augmentation de leurs lectorats, que d'autres tentent visiblement de faire des rencontres dans l'étrange monde de la blogosphère(?) et que certains veulent refaire le monde ou cracher leur venin, il est toujours intriguant de découvrir ce qui pousse tous et chacun. Pour ma part, il y a une part qui réside dans un goût de l'écriture. L'autre partie réside certainement dans l'attrait d'avoir quelques personnes pour lire le tout. En effet, lorsque j'étais jeune, je voulais devenir journaliste ou auteur. Je lisais plein de truc prétendument écrit dans le but de donner divers conseils à tout écrivain en herbe et le conseil le plus récurrent était sans aucun doute celui de tenir un journal sur sa vie. Manquant cruellement discipline et intérêt, je n'ai jamais été capable d'écrire plus de trois jours de suite et chaque tentative sombrait plus rapidement que la dernière dans l'oubli. Bien que derrière moi ces idées de métier, le goût de l'écriture est resté et ce blog me permet d'obtenir la motivation nécessaire à écrire avec constance (peut-être même trop souvent haha).

Et vous, qu'est-ce qui vous motive à écrire, vous pousse à lire d'autre blog? Je suis curieux ma foi.