samedi 29 septembre 2007

Booster un char

Parce que le présent bloggeur est un monument de testostérone, un mythe de virilité, une légende de masculinité, le plus couillu des hommes, il est sans la moindre peur! Euh bon, peut-être une.

En effet, par un plus ou moins beau jeudi soir, la pluie rappelait torrent tandis que des bourrasques secouaient la chevelure du fameux bloggeur dans le pittoresque décor du stationnement d'un géant américain (Wal-Mart?). L'ultime bloggeur est en compagnie de L'Auto-Proclamé Légende au volant de sa non moins légendaire Honda Accord 92 blanche également connu sous le nom de La Chaloupe dans le cercle des initiés. Parle parle, jase jase, la radio reste ouverte et une porte est mal enclenché donc la tite lumière en haut est allumé (pis nous on allume pas?).

Vous aurez deviner la suite (le titre de la chronique aidant, mes petits coquins), quand La Légende tente de repartir, sa batterie est aussi vigureuse que la ferveur fédéraliste de Pierre Falardeau. Je me dois donc d'utiliser le jus de La T-Machine (Toyota Tercel) afin de ''rejuicer'' la Légende Mobile.

C'est ici que les choses se corsent (aucun lien avec le pays). L'apprenti blogueur sort sa housse de cable à booster. Flashback immédiat: lui avec des cables à booster graisseux tentant de redonner vie à son ancienne Saturn (la VRAIE Saturn, toute autre est une imitation de l'originale), et le cable qui se met à faire des étincelles avec de la fuméeeeee (ben oui javais tapé un e de trop mais je me suis dis, t'en qu'à faire) avec la voix du mécanicien en background qui lui dit: ''t'aurais ben pu te la faire exploser dans face esti de mongole''. Son coeur bats plus vite et L'Auto-Proclamé Légende arbore un air sceptique qui n'aide en rien la confiance du bloggeur récalcitrant.

Évidemment, quand on boost un char, on a tout le temps peur que ça nous saute dans face! Faites moi pas accroire que je suis le seul Saint Criss! Tout ça pour dire que j'ai fini par rejuicer La Chaloupe et le tout c'est terminé dans l'allégresse et la joie des protagonistes avec pour seule conséquence, une housse de cable déchirée parce que la fermeture éclair ne s'ouvrait pas (tabarnac...).

vendredi 28 septembre 2007

To blog or not to blog??

Ouf, roulement de tambour et éclat de trompette (parce que dieu sait que ça éclate des trompettes), me voilà arrivé dans le merveilleux monde du blog. Quoi? encore un autre qui vient gaspiller les précieuses ressources virtuelles pour nous faire part de ses états d'âme dont on se fiche! Et bien oui, pour le meilleur et pour le pire (mais pas jusqu'à ce que la mort nous sépare, évidemment), je me lance.

Qui sait si j'aurai le temps ou l'intérêt ou même le lectorat minimale afin de maintenir ce blog en vie? Peut-être n'aurai-je seulement pas assez de chose à dire? (N.B. que le bloggeur fait preuve d'humilité ici, faisant fit de sa grande gueule et de sa simili insipidité plus ou moins notoire) L'avenir seulement nous le dira (parce qu'on sait tous que ce concept flou du temps et précisément de l'avenir possède une voix).

Mais voilà, pour quelle raison, à la fois satanée et fameuse, me suis-je donc décidé à débuter cette aventure qui deviendra sans le moindre doute (hum) mémorable?

Le tout débute dans le pittoresque décor du Monkey, ce bar plus ou moins mythique de la région de Québec reconnu pour sa forte saveur... emotive (dit avec l'intonation d'un Jean-Luc Mongrain). Parce que le bloggeur éprouve des difficultés corporelles quant à l'humidité minimale à maintenir au niveau du gosier et qu'il a sélectionné l'éthanol comme remède ultime, le voilà qui se retrouve assis sur une banquette dont le manque de confort n'a que pour seul rival le manque de salubrité dans une posture dont la fermeté peut être mise en doute.

S'approche donc une demoiselle à l'air pouvant se caractériser à l'aide d'instrument culinaire d'un pas de petit tubant (titubant, vous l'aurez compris). Le bloggeur ayant été délaissé par la Mère Motricité décide d'agrémenter son laxisme corporel d'une conversation à saveur profonde. Quoi de mieux, dans pareil cas, de la ligne classique invitant à la profondeur: ''Tu viens souvent ici?''

S'enfile ensuite une conversation de laquelle, si je devait justement parler de fil, je dirais qu'elle fut décousu. Votre humble serviteur étant tel Michel Jasmin avec Marina Orsini (sans l'orientation sexuelle), la demoiselle dont le ventre rapelle paysage valloné se sent rapidement à ses aises. C'est ainsi qu'arrive le moment fatidique de la rencontre qui nous intéresse dans le cas présent:

- Alors dis-moi, quel est l'adresse de ton blog?, s'exclame Miss Sweet Belly

-Quoi, qu'est-ce, vous me voyez perplexe devant votre question gente dame, rétorqua le chevalier aux yeux perçants

-Ben voyons, s'étonna Dentition Jaunâtre, toi qui jases de ''toute de toute'' (répétition capitale ici), tu dois ben avoir un blog

Ce à quoi je retrouvai un semblant de motricité et me dirigeai vers l'urinoir la plus près sans oser tendre réponse. Ainsi, voilà pourquoi je me lance, la foule me réclame! Mon public cible me désire et le peuple veut boire mes paroles! Les dés sont jetés, voyons voir ce qui en résultera...
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